un fleuve coule en toi
Mes narines sont fraiches.
J’ai besoin de rire,
de la légèreté qui ironise le présent autant qu’elle le célèbre,
de chanter avant les larmes
de sourire après les pleurs quand je te regarde danser
car mon coeur sait,
mon âme sait qu’un fleuve coule en toi et qu’en moi brûlent aussi des remous.
Mon ami-e,
les émotions se décollent, me serrent la gorge, pressent mon torse, avalent mon air et enfin : mes yeux pleurent.