Tu réveilles en moi la poésie, le lérot blotti sous l’écorce hibernant plus que l’hiver. Tu ranimes la plante oubliée. Tu retrouves au fond des tiroirs les vieux témoins d’une existence vibrée, trésors dépoussiérés par ce chambardement d’émotions fraîches.
Je n’avais pas écrit autant de poésie depuis longtemps. Un désert médical, un regard pragmatique sous un amas de listes.
Une bougie fondue prenant la poussière.