ton corps noir comme un souvenir qui rampe
épargné par mes tords
ta bouche qui tremble
au-dessus de mes veines troubles
et confluentes
je veux gonfler seul et ailleurs
ta gorge veille au grain
mais ton chant ne réchauffe pas le fond des nuages
crever un cœur mou
j’ai déjà fait
ça durcit longtemps
si ce n’est plus
plié sous ma peau piment
je ne mets plus de réveil
car je m’alarme à l’aube